S’il est un sujet pour lequel le mot « unanimité » prend tout son sens, c’est
bien la ligne intemporelle du coupé 406 que d’aucuns n’hésitent pas à comparer aux délicieuses courbes féminines à
l’instar de cette publicité allemande qui superpose sur un même plan le profil 3/4 avant du coupé avec le profil d’un
corps féminin alangui.
De mémoire d’homme, ce coup de crayon inégalé, chef d’œuvre du « maestro » Pininfarina, n’a souffert d’aucune
critique.
Quelle que soit la version retenue, aucun signe distinctif extérieur ne vient apporter un quelconque privilège à son
propriétaire si ce n’est, pour les amateurs avertis, l’étrier de frein Brembo pour les plus anciennes versions V6 et
la canule chromée du pot d’échappement qui trahi, dans le cas des diesels, la présence d’un tube recourbé vers le
sol.
Sur ce point, une autre unanimité : la planche de bord héritée de la berline n’est
pas digne de l’objet de notre désir et ce ne sont pas les timides cerclages chromés des compteurs qui viendront
démentir cette tendance, bien que toute l’instrumentation s’avère suffisante voire généreuse.
Par ailleurs, l’habitabilité – hors du commun pour un coupé – qui permet à quatre adultes de prendre place
à bord de ce vaisseau des routes, apporte une note incontestable de confort pour les voyageurs au long cours.
L’habillage cuir, à n’en pas douter, vient ajouter une note « cosy » qui n’est pas négligeable
dans notre « monde de brutes ». La suspension vient compléter cette impression réelle de confort.
Quant à leurs bagages, ils n’auront aucun mal à trouver leur place dans le coffre généreux mais dont l’accessibilité
est rendue quelque peu difficile du fait d’un seuil de chargement relativement élevé et notamment du fait de l’absence
de hayon.
Nous nous garderons bien de (re-)lancer la « bataille des essences contre les
mazouts » mais force est de constater que Peugeot a osé imposer le diesel dans un coupé et avec succès !
Désormais quatre versions s’offrent à nous et pour ne vexer personne et par ordre d’entrée en scène :
Compte tenu du type de véhicule, il est important de s’assurer du niveau d’entretien et
l’expérience montre qu’un carnet de bord tenu à jour, de préférence auprès du réseau-constructeur, est un gage de
sérieux non négligeable.
D’une façon générale, les modèles antérieurs à 2001 offrent semble-t-il un meilleur niveau de finition, le succès du
coupé ayant entraîné une augmentation des cadences de production et une moindre qualité de finition. Le multiplexage
généralisé à cette même époque a connu quelques défauts actuellement résolus en après-vente.
Le coupé tient tout à fait la comparaison face à la concurrence, notamment bavaroise, en termes de rapport qualité/prix.
Il faut toutefois noter que la version V6 peut s’avérer plus coûteuse à l’entretien, ce qui ne devrait étonner
personne, mais la fréquence espacée des révisions permet d’avaler la pilule avec plus de facilité.
Vérifier qu’il concorde entre la carte grise, la plaque rivetée à l’avant du compartiment moteur et le no frappé à même la carrosserie, toujours à l’intérieur du compartiment moteur, mais côté passager, à l’alignement de l’essuie-glace.
Pour les véhicules de mai 1997 à mai 1999, réclamez-le et vérifiez-le : pour ce faire, débrancher la batterie et la rebrancher pour réaliser le test.
Réclamez-le dûment estampillé, accompagné de la carte de garantie marquée du numéro dans la série du type et mentionnant la date de validité de la garantie contractuelle, actuellement de deux ans sauf éventuel contrat de maintenance (carte de couleur bleue et blanche au format carte de crédit fixée à la dernière page du manuel)
Vérifiez sa validité et ses conditions de transfert en cas de revente du véhicule.
Réclamez-la, c’est une carte de couleur bleue au format carte de crédit avec le lion Peugeot. Le numéro en question est protégé par un film plastique opaque et ce dernier ne doit pas montrer de trace d’altération (c’est le principe du loto avec grattage sauf que là on ne gagne rien, j’ai testé pour vous !)
Vérifiez qu’elles ont été ôtées des ressorts de suspension.
Il est préconisé de la monter chez le concessionnaire, de sorte à ne pas avoir de problème lors de l’appel éventuel à la garantie. Cela évitera les discussions avec le concessionnaire en cas de défaillance électronique du véhicule, si ce montage a lieu en dehors de son réseau (en effet, le multiplexage n’est pas à la portée du premier accessoiriste venu !). L’alarme est généralement fournie avec un manuel d’utilisateur qui comporte un certificat selon lequel le montage a été réalisé par un professionnel. Ne pas omettre de demander au concessionnaire de compléter et signer le document, il sera utile en cas d’appel à la garantie.
Une fois les vitres « tatouées », exigez la copie de la demande d’inscription au fichier des véhicules tatoués. Ce document vous permettra de vous assurer que le concessionnaire a bien fait la demande; il vous permettra également d’obtenir le certificat officiel de tatouage habituellement demandé par les compagnies d’assurance, au cas où celui-ci tarderait à vous être adressé. Attention : le tatouage de chaque vitre doit comporter tout ou partie du numero dans la série du type figurant sur la carte grise. Seule la lunette arrière doit comporter, en plus, l’immatriculation définitive du véhicule, c’est requis par les compagnies d’assurance. En cas d’achat d’un véhicule occasion, c’est la première immatriculation qui doit apparaître (selon carte grise).
Si elles sont équipées d’un écrou antivol, réclamez la « clé » (à savoir la partie métallique mâle ou femelle de l’écrou antivol) et le document sur lequel sont reprises les références du fabricant, pour en obtenir une copie en cas de perte. Evitez de la laisser dans le cendrier, c’est connu des voleurs !
N’ oubliez pas de vérifier la présence de la roue de secours, ainsi que son état.