Un samedi plein d’imprévus…

Il s’en fallut de peu pour que l’exceptionnel meeting du Club débuta sans son président… Mais les chevaux de sa Belle eurent presque raison de son départ tardif ! C’est donc en compagnie de Martine (BB) et son fils, Philippe (Poopy) et Madame, Charles et sa promise, Amadeus (Philippe) tout seul, Guillaume (Gre) et son épouse, Didier (Didier92) et sa femme et moi-même, Luc (Luccio) et ma moitié que nous attendîmes Philippe (PhB) légèrement en retard et célibataire cette fois-ci…

Nous l’attendîmes dans les locaux d’Esquiss’Auto à Vernou sur Brenne, première étape de ce meeting au cours de laquelle allait nous être présenté le kit Sérénia proposé pour le Coupé 406. L’accueil fut chaleureux, la visite des ateliers de moulage, carrosserie et peinture captivante. Une offre tarifaire préférentielle à l’attention des membres du Club nous fut proposée…

Une heure plus tard, le convoi, ce fameux convoi qui émeut tant les chers président et trésorier du Club, prit la direction de Chinon, où nous avions prévu une visite du château… Poopy en tête et moi-même en queue de cortège avec liaison radio permanente devaient garantir un ordre tout militaire. Rendez-vous sur le parking du château donc, où deux surprises attendaient nos valeureux participants : Christophe (e-coyote) et Madame de passage éclair depuis Nantes avant de rejoindre le départ chaotique de la Route du Rhum, et mon coupé qui venait de s’orner de la légendaire option climatisation-piscine. Visite, bains gratuits et quolibets de tous les participants garantis !

Bien que bref, le parcours dans le château de Charles VII, fut un moment de détente instructive… Incursion concise dans l’histoire de France, notamment avec l’évocation des geôles templières, de Jeanne d’Arc, et la découverte de somptueuses tapisseries des Flandres et d’Aubusson.

Rejoint par le crépuscule, le groupe décida alors de gagner le Manoir de la Giraudière, délicieuse auberge au parfum de jardin de la France connue et sélectionnée par Poopy pour accueillir ce meeting, quatrième du nom. Chemin faisant, nous avons marqué l’arrêt devant l’entrée de caves, tant troglodytes que vinicoles… Petit tour à l’intérieur, dégustation et acquisition incontournables pour certaines, n’en déplaise à notre inimitable Martine. Pendant ce temps, l’heure était aux essais sur le parking : mon HdI contre ton V6 194 chevaux, ton V6 210 chevaux contre mon Settant’anni, mon Settant’anni contre ton HdI boosté, etc. Ces tractations félonnes se poursuivaient alors que Poopy et Madame terminaient la consommation discrète de viennoiseries savoureuses achetées à la hâte au détour d’un carrefour…

Au hasard de ces essais, le président toujours soucieux de prendre d’heureuses initiatives avait remarqué une concession Peugeot à laquelle il proposa de rendre une petite visite. Il nourrissait en réalité le secret espoir d’obtenir un moyen pour moi de vidanger ma piscine et pour madame d’avoir par conséquent les pieds au sec… 674 mètres d’essuie-mains plus loin, et avec en prime une photo du concessionnaire tant stupéfait qu’effrayé à la vue de son parking envahi par neuf coupés, le convoi reprit sa route. L’ambiance était au beau fixe par conséquent, lorsque, quelques kilomètres plus tard, chacun prit possession de ses appartements après le traditionnel pot d’accueil et l’adieu à Christophe et sa moitié. Le dîner fut gastronomique et chaleureux et c’est avec hâte d’être déjà au lendemain que l’on se sépara ainsi plusieurs heures plus tard…

Un dimanche en équipes…

Le grand jour était arrivé. Poopy et moi avions préparé un rallye touristique en Val de Loire… Nous attendions avec impatience de pouvoir donner le départ aux équipes formées ce matin là. On distribua bientôt les questionnaires dans la cour du Manoir, et c’est effrayé que chacun prit la route vers les énigmatiques destinations choisies par les organisateurs. Les participants se dirigeaient sans le savoir vers le château de Villandry, première étape matinale, au cours de laquelle Poopy et moi avions prévu la première épreuve qui devait être remportée par notre président: un tour de parking chronométré avec un gobelet rempli d’eau sur le capot… Après un détour forcé par un supermarché local, en quête de serpillières pour éponger ma piscine toujours aussi généreuse, quelques cafés, chocolats et viennoiseries plus loin, nos valeureux participants prenaient à nouveau sans le savoir le chemin d’Azay-le-Rideau…

Nous nous dirigions quant à nous vers la pharmacie de garde. En effet Martine, toujours aussi généreuse en imprévus, venait de se luxer la cheville gauche alors qu’elle s’élançait fiévreusement au début du parcours vers des représentants de la population locale en quête de précieux renseignements.

C’est dans la chaude ambiance des Grottes, un étonnant restaurant troglodyte et gastronomique d’Azay-le-Rideau que l’on se retrouva. Philippe (PhZ) et son épouse, Mohamed (Iceman) et sa moitié rejoignaient le convoi, après une nuit difficile si l’on en juge aux traits pour le moins passablement tirés de leurs visages… Mais l’essentiel était admis de tous : ils étaient enfin là !

Après un déjeuner copieux, un massage en règle de la cheville de Martine par mes soins, et de savoureuses remarques de certains, le convoi enrichi de deux coupés complémentaires s’élançait vers l’étape suivante du rallye : un démarrage en côte sans faire usage du frein à main pour la passagère de chaque coupé, sans briser l’œuf que Poopy et moi-même déposions délicatement sous une des roues arrières… épreuve des plus simples, à condition de se souvenir que le calculateur de nos Belles compense en toutes circonstances le régime moteur… Après un détour vers Richelieu, et un passage éclair par Chinon, où il fallait notamment découvrir quel était le bijoutier propriétaire d’un coupé, les épreuves touchaient à leur fin.

Toutefois, Martine qui souffrait le martyre jugea sans doute qu’il était nécessaire d’en adjoindre une : la visite des urgences de l’hôpital de Chinon. Un strapping et quelques Di-Antalvic plus loin nous avons repris la route de manoir afin de communiquer les résultats de ce rallye.

L’éclatante victoire de Didier et de son épouse leur valurent le premier prix : bac et filet de coffre pour leur coupé. Les suivants se partagèrent le reste des lots : un jeu de tapis de sol, une nuit au manoir, un assortiment complet de produits d’entretien de qualité pour la belle, T-shirts et autres babioles…
Puis nous prîmes la direction d’une auberge toute rabelaisienne au cœur du vieux Chinon avec notre chère secrétaire si malheureuse, tantôt sur nos épaules et tantôt dans nos bras.

Ce fut notamment l’occasion d’échanger autour d’un repas gargantuesque s’il en est, les meilleurs souvenirs de ce rallye trépidant, d’évoquer une nouvelle fois les grands moments de la vie du Club et de parler de son avenir, dans cette atmosphère amicale qui caractérise tant ses meetings. On apprit aussi à mieux connaître les nouveaux membres qui nous rejoignaient pour la première fois tandis que Charles nous chantait enfin la tant attendue chanson de l’auto de toto.

C’est dans un bar d’ambiance local et divertissant que devait s’achever cette seconde journée, après quelques verres et un tour sur la piste de danse, sous le regard déconfit de notre pauvre MARTINE, privée malgré elle de l’une de ses activités favorites…

Un lundi studieux !

Une nuit réparatrice plus loin, la traditionnelle séance des photos devait se tenir dans la cour de l’hôtel après un petit déjeuner reconstituant. Sous le soleil, Martine et son fils prirent congé du groupe qui se préparait à tenir en son absence regrettée l’Assemblée Générale du club. Quelques heures et de nombreuses décisions plus tard, il fallait bien en convenir : tous un peu tristes mais espérant bien se revoir prochainement, on se sépara bientôt. Le convoi des franciliens n’allait pas tarder à se former, et notre cher Président était déjà sur la route de Bordeaux : le quatrième meeting touchait à sa fin !

En attendant le prochain !

Compte rendu, Luccio
12 décembre 2002