Compte-rendu du 11e meeting du Club Coupé 406
29, 30 avril & 1er mai 2006
Lorraine
28 coupés et leurs propriétaires, famille et amis ont répondu présent au rendez-vous du Club Coupé 406.
ALAIN 60, coupé 2L Vert Polo | AMADEOUS (Secrétaire), coupé HDi Gris Hades |
ANTONIO, coupé V6 Vert Polo | BB passagère Amadeous |
BGTI, coupé HDi Noir Granit | BOBBY (Vice-président), coupé V6 Bleu Hyperion |
BOULI (Organisateur), coupé HDi Gris Hades | BOBO, coupé V6 Gris Thallium |
BRATT 007, coupé HDi Noir Granit | C.C. coupé HDi Bleu Recife |
CHRISTIAN (Trésorier), coupé HDi Rouge Lucifer | DAUPHIN, coupé 2L Gris Thallium |
DINANT, coupé HDi Gris Cendré | DOMI & GIGI, coupé V6 Gris Hades |
FLOBER, coupé HDi Gris Thallium | FYB, coupé 2L Gris Thallium |
GAEMAE, coupé V6 Bleu de Byzance | NASH, coupé 2L Vert Lugano |
GEORGES 54, coupé HDi Gris Thallium | JJB, coupé V6 Bleu Hyperion |
LEGONE, coupé HDi Noir Granit | MICHEL, coupé 2L Gris Thallium |
O’BRYAN, coupé HDi Bleu Hyperion | PAULRO, coupé V6 Gris Thallium |
PHIL, coupé HDi Gris Hades | PHIL 60, coupé 2.2L Gris Thallium |
VDE, coupé V6 Bleu de Byzance | SCHMIDBAUER, coupé 2.2L Gris Thallium |
Après un voyage sans encombres pour les uns et les autres, le parking de l’hôtel du Parc, à
Thionville s’est trouvé envahi de voitures dont nous aimons bien les formes. Seul VDE a eu droit aux caprices d’une bobine
à la sortie de Reims. Elle a été remplacée de main de maître en quelques minutes, sur le parking de l’aire Champagne Sud de
l’autoroute A4, avec en prime un vent très froid.
Nous avons fait la connaissance des petits nouveaux, BGTI, DAUPHIN, GEORGES 54, DOMI & GIGI, PHIL 60 et un ami allemand de
Francfort, qui est très présent sur le forum, Jan, son pseudo STRANGE/PNA, invité avec sa femme Karin, pour voir ce qu’était
un meeting à la française. Pour l’anecdote, sa voiture est immatriculée JS 406, ce qui dénote bien sa passion pour cette
voiture.
Après avoir pris possession de nos chambres, la Pizzeria nous attendait, toute proche. Nous étions déjà en retard sur l’horaire et la rapidité du service n’a rien arrangé. Une heure de retard sur le tableau de marche…
Nous avons rejoint nos voitures et sommes partis pour le Luxembourg, par la voie la plus directe
et à la frontière luxembourgeoise nous attendaient BB et Amadéous. Un petit crochet par le parking douane pour les intégrer au
cortège, puis nous sommes arrivés dans le centre de Luxembourg. Des places étaient réservées afin de ranger nos belles en bon
ordre.
Arrivés à l’office du tourisme, les guides prévus avaient perdu patience, partis. La rigueur luxembourgeoise était passée par
là et pour se remonter le moral nous sommes allés boire un petit coup à la brasserie du coin. Ainsi, les petits français se
sont promenés dans les rues avec le dépliant et le plan de la ville. Chacun est allé de son côté, mais BOULI a remplacé les
guides et nous a fait un tour rapide de la ville en nous montrant les édifices et lieux essentiels. C’est ainsi que nous
sommes passé devant le palais Ducal, la cathédrale, le parc… et nous avons vu des banques, beaucoup de banques. Nous avons
aussi remarqué de nombreux travaux pour aménager, construire ou rénover.
Déjà 18h et il faut rejoindre les voitures pour aller voir la nouvelle 207 qui nous attend dans la concession Peugeot – Weber
de Remerchen où nous attendent les parents de BOULI. Son père est responsable de la concession et nous a magnifiquement reçus.
Certains ont profité de la station service voisine pour se ravitailler en carburant, car moins cher qu’en France. La visite
du hall d’exposition où toute la gamme était présente, a permis de découvrir aussi un cabriolet 404, dans son jus et en bon
état. Que de souvenirs de jeunesse et l’on s’aperçoit que l’automobile a bien évolué… Le coupé 407 était là pour nous tenter
mais aucun d’entre nous n’a craqué !
Après un rapide passage à l’hôtel pour se changer, le restaurant du Crève Coeur nous accueillit pour la soirée. Très bon repas, agrémenté de la présence d’un magicien qui, de table en table étonna l’assistance avec des tours connus mais dont on ne comprend toujours pas les trucs.
Le dimanche matin, après un copieux petit déjeuner, le convoi des belles partit pour la photo de groupe, dans les rues piétonnes de la ville. Un propriétaire de coupé, non membre du club, qui nous avait rendu visite la veille, s’est joint, à notre invitation, pour être sur la photo. Peut-être un futur membre. Une rue pittoresque mais étroite fut le lieu d’une mise en place longue et difficile. Les alignements sous le contrôle d’AMADEOUS, furent contestés avec pertinence et forte voix par BB, ce qui en final améliora la perspective de l’ensemble. Les photographes se mirent en action et les passants vinrent se renseigner sur notre présence. Dommage que nous n’avions pas la banderole. PHIL 60 a remis une carte à une dame de passage, qui vit à Tahiti et dont le fils possède un coupé là bas. Peut-être aussi un futur membre. À 11h, départ vers Kédange-sur-Canner pour le repas du midi. Malgré les walkies-talkies et GPS, un groupe s’est perdu. Récupération magistrale par BOULI et après regroupement, nous sommes arrivés ensemble et à l’heure.
Après le déjeuner, le convoi reprenait la route vers Veckring, pour la visite guidée du fort du
Hackenberg, composante de la ligne Maginot. La visite commença après une petite heure d’attente sous un vent froid que nos
dames n’ont pas trop apprécié. C’est la région qui veut cela. Ce fort fut construit de 1930 à 1933 pour la partie génie civil
(percements des tunnels et bétonnages) les équipements et armements se firent progressivement jusqu’en 1939. Cet ouvrage, un
des plus importants de la ligne Maginot qui s’étend de la frontière belge à la Corse, en passant par les Alpes, avait en
charge de bloquer la vallée de la Moselle. Composé de 17 blocs de combats (40 prévus à l’origine du projet), l’ensemble était
servi par 1200 hommes et pouvait vivre de façon autonome pendant 3 mois.
Nous avons visité une partie des installations, maintenues en état grâce à une association de bénévoles passionnés, Amifort,
qui entretient et fait visiter ces installations gigantesque, s’étendant sur près de 2 km. Nous y avons découvert
l’ambiance de cet ouvrage composé comme une caserne avec ses magasins de munitions, vivres, habillement, cuisines, ateliers
de réparation, usine électrique, dortoirs… et des kilomètres de couloirs et tunnels pour relier le tout. Le petit train
électrique, faisant penser au métro parisien, nous a emmenés vers un bloc de combats, maintenu en parfait état de
fonctionnement, composé de tourelles à éclipse avec canons de 135 mm et mortiers de 81 mm. Il ne manquait pour tirer
que les munitions et les autorisations. La température à l’intérieur de l’ouvrage ne dépasse pas 12 °C, ce qui, après
3 heures de visite nous a donné l’impression en sortant, qu’il faisait bon dehors. Cette très intéressante visite a permis
d’imaginer la vie de ces soldats dans des conditions de confort très relatifs. Cet ouvrage n’a pas servi et n’a tiré que
quelques salves avant de se rendre après l’armistice de 1940. Les allemands ont occupé le fort et en firent une usine de
fabrication de pièces détachées à l’abri des bombardements alliés.
C’est ainsi que vers 18h30, nous sommes repartis vers Gavisse pour le restaurant Le Mégacéros où dans un cadre charmant et un accueil sympathique nous fut servi un repas très original. Nous déplorions l’absence d’O’BRYAN, victime d’une chute, le matin en voulant jouer au foot avec les mains dans les poches. Ayant toujours mal à la tête, il a préféré consulter à l’hôpital de Thionville, mais heureusement, rien de grave. Il nous a rejoint avec Muriel, sa charmante épouse et Ambre, sa fille qui ne se plaignait même pas de ne pas avoir dîné à plus de 21h. À la fin de la soirée, les plus courageux d’entre nous ont fini autour d’un verre dans un bar de Thionville. Amélia, la femme d’ANTONIO nous offrit la tournée et nous la remercions encore, pour ce geste très sympathique !
Le lundi 1er mai, Christian accueillait les dames à l’heure du petit déjeuner, avec un brin de muguet et une rose dans un petit vase, aimablement offert par le club. Il a ainsi été récompensé de s’être levé avant tout le monde par les bisous de remerciement de nos compagnes. Il sait y faire Oncle Picsou !
Puis certains nous quittèrent car le retour était long, notamment pour les Rhône-Alpes et les
manceaux (VDE). Des au revoir chargés d’émotions et de tristesse. Mais en sachant que l’on se reverra.
Les 18 coupés restants se sont dirigés sur Verdun, par l’autoroute. Arrivée pour midi au restaurant Le clair de Lune. Repas
animé dans un cadre simple. Le propriétaire est un collectionneur de Peugeot, break 404, 504, 605, Citroën ZX, qui dorment
dans la cour, laissées aux intempéries.
Après un bon café, le convoi repart pour le centre ville, afin de récupérer le guide qui nous
donnera, pendant toute l’après-midi, l’impression que la guerre de 14-18 est encore bien présente dans le cœur et le souvenir
des lorrains. La violence de la bataille de Verdun qui commença le 21 février 1916 et vit s’abattre la première journée
200000 obus en 10 heures, soit plus de 5 à la seconde. Bombardements jour et nuit pendant 300 jours. Il mourrait 1500 hommes
par jour. De plus le froid de l’hiver, la boue, la vermine rendaient les conditions de vie insupportables. Peu en ont
réchappé et aujourd’hui encore, les traces de ces combats sont toujours visibles.
Visite du musée du souvenir de la bataille et de l’ossuaire de Douaumont où sont réunis, visibles de tous, les ossements
retrouvés après la guerre, des combattants français et allemands retrouvés sur les champs de batailles. On en retrouve encore
et ils viennent rejoindre l’ossuaire pour un repos éternel. La construction du monument, en forme de croix et surmonté d’un
clocher en forme d’obus a été financée par des dons internationaux afin de garder à jamais le souvenir de ces atrocités. Pour
perpétrer le souvenir, le bourdon situé en haut du clocher, sonne tous les jours à 6 heures du matin et 18 heures le soir. À
la fin de la visite, les plus courageux étions monté en haut du clocher, après avoir gravis les 204 marches.
Alain 60 et Bouli ont lancé l’idée (farfelue) de former 406 avec les voitures présentes. La photo pouvait être prise du haut du clocher. Dinant qui était redescendu avec le groupe fût obligé de remonter pendant que nous placions les voitures sur le parking presque déserté, avec l’aide des walkies-talkies. Ce petit exercice dura presque 45 minutes et se termina au moment du premier coup de gong de la cloche. Il était temps. Un « 406 » très bruyant, à la limite du supportable pour notre photographe.
Enfin, après la cérémonie des au revoir, chacun a repris la route du retour avec étapes
programmées pour les plus éloignés. Jan et Karin satisfaits de leur week-end ont vu quel genre de fêlés composaient le club et
ils ont bien aimé
Merci à Bouli, organisateur de ces trois agréables journées et à qui nous renouvelons toutes nos félicitations.
À bientôt pour le prochain meeting dans le Beaujolais et Lyonnais.
Compte rendu, Alain60
7 mai 2006
Retrouvez les photos du meeting dans l’album photo
Cher membre, vous n’avez pas le DVD du meeting, demandez-le ! !